Dans un monde où tout semble devoir être connecté, rechargeable ou équipé de lumières pour paraître innovant, nous avons décidé de prendre une direction totalement différente. Lorsque nous avons conçu notre pressuriseur de balles, nous avons volontairement choisi de ne pas ajouter de batterie, de moteur, de capteurs ni aucun composant électronique. Pas par nostalgie et pas par rejet de la technologie mais parce qu’après des années d’ingénierie, de tests sur le terrain et d’échanges avec des milliers de joueurs, nous avons compris que la technologie n’améliorait absolument pas un pressuriseur.
C’est même souvent l’inverse.
La réalité est simple
Un appareil bien conçu n’a pas besoin d’électronique
Si la géométrie est bonne, si l’étanchéité est parfaite, si les matériaux sont adaptés, alors le pressuriseur conservera la pression d’un match à l’autre. Pas besoin de batterie, pas besoin de capteur et pas besoin d’écran. La physique fait le travail, naturellement.
Au lieu d’appuyer sur un bouton, tu pompes quatre secondes. C’est tout. Et le résultat est identique sauf que tu ne dépends pas d’une batterie qui va inévitablement se décharger, d’un câble oublié à la maison ou d’un composant électronique qui tombe en panne au pire moment.
L’électronique donne l’impression de faciliter la vie. Dans la pratique, elle la complique.
Le piège de la batterie: plus de risques et plus de contraintes
Un pressuriseur avec batterie doit être rechargé et entretenu. Il doit être protégé de la chaleur et de l’humidité. Et lorsque la batterie est vide, ce qui arrive toujours au mauvais moment, tu ouvres ton sac et tu découvres que ton pressuriseur n’a plus de pression car son étanchéité a été sacrifiée pour intégrer des composants électroniques.
Dans ce genre de moments, quatre secondes de pompage semblent soudain beaucoup plus malin.
Une fausse innovation
Ajouter de l’électronique n’est pas un signe de sophistication
C’est même souvent un raccourci de conception. Une manière de mettre rapidement sur le marché un objet qui a l’air technique, mais qui ne résout aucun problème réel.
Un grand nombre de joueurs voient une batterie et un prix élevé et se disent que c’est plus avancé. Pour un pressuriseur de trois ou quatre balles, c’est faux. Il n’y a aucun avantage fonctionnel. Il n’y a que de la fragilité, une complexité inutile et une empreinte écologique beaucoup plus élevée.
Si un pressuriseur a besoin d’électronique pour fonctionner correctement avec quelques balles, ce n’est pas le joueur qui pose problème, c’est probablement le produit.
La durabilité ne doit pas être un slogan
On entend souvent que ces pressuriseurs électroniques permettent de prolonger la vie des balles donc de réduire l’impact environnemental. Mais ils sont fabriqués en Asie, remplis de composants électroniques, transportés sur des milliers de kilomètres et impossibles à recycler une fois la batterie hors d’usage. Tout cela pour économiser quelques dizaines de balles par an.
Ce n’est pas de l’écologie, c’est une contradiction.
Si l’industrie veut être crédible sur la durabilité, elle doit d’abord réduire l’impact du produit lui-même plutôt que d’y ajouter des éléments qui finiront en décharge.
Notre philosophie: privilégier l'ingénierie, pas la facilité
Pour créer notre pressuriseur, nous avons passé des mois à travailler sur l’étanchéité, les matériaux, les tolérances, les prototypes et la fiabilité. Nous collaborons avec des fabricants en France qui maîtrisent la précision au dixième de millimètre. Chaque Tube est assemblé localement pour garantir sa qualité, cohérence et durabilité.
C’est un chemin plus long et plus exigeant. C’est un investissement plus important pour nous. Mais c’est ce qui permet d’obtenir un pressuriseur qui fonctionne à chaque utilisation, qui dure des années et qui correspond réellement aux valeurs de durabilité que nous défendons.
Et voici une vérité importante:
Un prix élevé n’est pas synonyme de qualité. Une batterie non plus. Ce qui garantit la qualité, c’est une bonne ingénierie.
On aime la technologie...pour résoudre un vrai problème
Pour les pressuriseurs de grande capacité dans les clubs, les systèmes motorisés sont indispensables. Il n'est pas concevable de pomper avec une pompe à vélo un volume de plus de 100 litres, cela prendrait trop de temps et l'adoption ne se ferait pas ressentir.
Mais pour un Tube que tu mets dans ton sac avec trois ou quatre balles, la technologie ne résout rien.
Le bon design, si.
Et c’est exactement le chemin que nous avons choisi.